Pour la troisième année consécutive, Booking a réalisé une enquête sur le tourisme durable auprès de voyageurs internationaux. Le leader mondial de la réservation d’hébergement en ligne pèse très lourd dans l’industrie touristique et a modifié depuis déjà plusieurs années le comportement des voyageurs.
Plus de 27 millions de propriétés listées dans 227 pays et territoires et 1,5 million de nuitées réservées chaque jour sur la plateforme. Des chiffres qui font tourner la tête et qui nous poussent à nous intéresser, voire même à nous réjouir, de les entendre parler de tourisme durable. Tour d’horizon des résultats de cette enquête.
87% des personnes interrogées affirment vouloir voyager de manière plus responsable. Quelles sont leurs motivations ?
Freins, croyances, doutes, ces chiffres remettent en cause d’une certaine manière notre responsabilité en matière de sensibilisation et de communication sur le tourisme durable.
Bonne nouvelle : l’enquête montre que la plupart des voyageurs, au-delà des obstacles mentionnés, pensent qu’opter pour un séjour éco-responsable apporte une valeur ajoutée au voyage. Certains citent comme exemple de nouvelles expériences adoptées : privilégier l’artisanat local, être aventureux et prendre les transports en commun locaux plutôt que les véhicules privés, sortir de ses habitudes et prendre ses repas dans un restaurant local, séjourner dans un seul hébergement éco-responsable pour toute la durée du voyage et s’immerger sur place plutôt que de faire un circuit classique d’hôtel en hôtel, explorer des endroits hors des sentiers battus et éviter les sites touristiques trop fréquentés.
Alors qu’aucun filtre de recherche, aucune catégorie ni promotion des hébergements éco-responsables n’apparaît sur la plateforme de réservation, les choses pourraient changer au vu des résultats de l’enquête. Le message est clair : 40 % des sondés déclarent qu’un filtre « éco-responsable » sur le site de réservation les aiderait dans leurs recherches. Booking semble s’adapter à la demande, en annonçant récemment un partenariat avec le label international Green Key. Les hébergements membres seront alors identifiés sur la plateforme d’une étiquette verte “durable”.
Avec 2900 hébergements dans le monde labellisés Green Key, ce n’est qu’un début. La liste d’hébergements engagés à identifier est longue. On peut imaginer dans l’avenir une meilleure visibilité et une mise en avant de nombreux établissements éco-responsables. Ce canal de sensibilisation et de communication de grande envergure pousserait ainsi les millions d’utilisateurs de Booking.com à opter pour un séjour responsable. En attendant, on n’a pas besoin de booking.com pour décider de voyager autrement. Commençons par prendre le temps d’organiser nos vacances et d’apprécier la découverte, sans céder à la consommation de nuitées bon marché en un seul clic !
*Données recueillies auprès d’un panel de 12 134 personnes de 12 pays différents : Australie, Brésil, Canada, Chine, Allemagne, France, Inde, Italie, Japon, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis.
Retrouvez l’enquête complète ici
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