
Un safari en Namibie offre des souvenirs pour toute une vie : le parc d’Etosha est un lieu hors du commun pour observer la faune sauvage.
La Namibie a été le premier pays africain à intégrer la protection de l’environnement dans sa constitution. Des "conservancies" ont été créées. Ce sont 83 territoires où les communautés locales travaillent ensemble pour protéger leurs écosystèmes. Des programmes d’ampleur ont permis la protection de la faune et de la flore et l’essor d’un tourisme durable. Aujourd’hui 44% du territoire est un espace naturel protégé. La Namibie revendique notamment la plus grande population de guépards et de rhinocéros noirs au monde.
S’étendant sur 22 900 km2, le parc d’Etosha est plus vaste que la Slovénie ! Etosha est le nom du "pan", un lac salé asséché de 5 000 km2, situé au cœur de la réserve. En saison sèche, sa couleur blanche scintille sous le soleil. À la saison des pluies, le pan se recouvre d’eau et des milliers de flamants roses, grues et autres oiseaux l’investissent. Les vastes prairies de la savane d’Etosha sont parsemées d’acacias et de mopanes, ces arbres endémiques aux feuilles en forme de papillon.
Le parc d’Etosha compte 114 espèces de mammifères et 340 espèces d'oiseaux ! On peut y observer quatre des fameux "Big Five", l’éléphant, le lion, le rhinocéros et le guépard – seul le buffle manque à l’appel. On voit de nombreux zèbres et girafes. Bien des brouteurs sont aussi à l’honneur : les oryx, reconnaissables à leurs cornes longues et droites, pointant vers l'arrière, les dik-diks, ces antilopes naines aux yeux immenses ou encore impalas, koudous et springboks…
Le public n'a accès qu'à un tiers du parc et la découverte du parc se fait à bord de véhicules. L’habitacle protège ainsi les voyageurs et leur permet d’observer sereinement les animaux à quelques mètres de leur voiture. D’octobre à décembre en saison sèche, les animaux se pressent autour des nombreux points d’eau du parc pour s'abreuver. Ce sont autant d’opportunités d’observation. Les éléphants peuvent y être très nombreux, par dizaines parfois. On découvre leur vie sociale, bien organisée entre matriarches et éléphanteaux. On voit les éléphants prendre leur bain puis se couvrir de poussière une fois qu’ils se sont trempés, la poussière leur servant d’écran solaire. Les girafes, elles, se font prudentes pour venir s’abreuver. Loin des arbres, elles se savent vulnérables et se meuvent lentement, prenant leurs précautions pour éviter tout danger.
Parole de Ranger : "Pour réussir un safari, il faut deux qualités : la passion et la patience". S’offrir l’accompagnement d’un guide est aussi un réel plus. Il décodera les attitudes animales et permettra de voir ce qui n’apparaît pas aux yeux néophytes. Il fera découvrir des spectacles rares, comme une chasse coordonnée de plusieurs guépards ou la balade d’un rhinocéros solitaire entre les broussailles touffues de la savane.
Une belle manière de profiter d’un safari à Etosha est de séjourner dans l’un des campements situés à l’intérieur du parc. On assiste alors à des couchers de soleil flamboyants, lorsque la savane s'embrase. Et surtout on profite des soirées pour observer les animaux qui viennent s'abreuver la nuit aux points d'eau éclairés. Lions, léopards, girafes, éléphants ou rhinocéros s’offrent aux yeux ébahis du voyageur.
Pour en découvrir davantage sur Etosha, vous pouvez visiter leur site ici : https://www.etoshanationalpark.org/fr/