
On dit bien du mal des médias. Le pire, c’est que l’on a souvent raison - c’est un journaliste qui vous le dit. Mais pas toujours non plus...
Certes, dans sa manière de nous présenter la soi-disant « actualité », la grande majorité des médias possède une fâcheuse tendance à assombrir considérablement le tableau et à ne nous proposer qu’une unique version : celle du verre à moitié-vide. Or, depuis une vingtaine d’années, le courant dit du « positiv network », traduit en français par « les médias de solutions », essaie de redresser la barre en proposant de son côté une information plus « positive » et, a contrario des médias « de masse », en ne se faisant plus uniquement l’écho des pires exactions humaines. Lesquelles, si elles occupent 90% de l’espace de ces médias représentent, dans les faits, moins de 1% de la réalité !
Mais depuis une petite dizaine d’années donc, plusieurs médias de solutions ont vu le jour en France, trouvé leur lectorat et même... prospéré. Ainsi, aux côtés de titres tels que We Demain, Youphill, Sparksnews, Usbek & Rica, Eco Réseau, Planetpositiv ou encore L’âge de faire, trouve-t-on une association de bienfaiteurs mettant en lumière les innombrables initiatives qui, chaque jour et partout dans le monde, illustrent le génie créateur, le souci du bien commun et l’envie d’agir d’individus et de collectifs qui sont les véritables héros de notre quotidien.
L’association Reporters d’espoirs sort aujourd’hui un ouvrage rendant compte à travers des exemples magnifiques de cette évolution, non seulement souhaitable mais de plus en plus partagée, de l’information. Car à l’heure d’internet en effet, ce sont souvent de simples citoyens et blogueurs qui se trouvent à l’origine de ces nouveaux récits, plus inspirants et surtout, plus justes.
Donc, si jamais une émission, un site, un reportage ou un journaliste vous inspirait particulièrement, dites-le-leur : #unmediaquiminspire sur Twitter ou Facebook !