Tourisme durable

Le Grand Voyage

15 Septembre 2016 - Actualité / Initiatives

Il y a mille et une façons de faire le tour du monde. Certains choisiront avant tout un mode de déplacement, voie des eaux, des airs, chevauchées, équipées, et engins roulants en tout genre. D’autres privilégieront la mémoire, le patrimoine, les grands sites, l’histoire. L’association ARVEL a quant à elle imaginé un parcours centré sur l’humain et les projets de développement durable qu’elle soutient ou qu’elle souhaite faire découvrir, un tour du monde solidaire à la rencontre d’hommes et de femmes animés par des projets et des initiatives positives qui contribuent à construire le monde de demain.

 

Au coeur du Pérou ©DR

 

Un grand voyage pour découvrir


45 jours, six pays, des rencontres au cœur des associations partenaires mais aussi la découverte plus globale du patrimoine et de la culture locale, c’est là le projet un peu fou que propose ARVEL aux voyageurs tentés par une aventure humaine exceptionnelle. Inde, Cambodge, Indonésie,  Australie, Pérou, Sénégal, six grands pays et six façons d’appréhender le monde. Côté découverte, les voyageurs ne seront pas déçus.

S’il est évidemment impossible de tout voir et tout faire, ils auront entre autres l’occasion de visiter l’Inde du Sud dont Madras, les temples voisins de Mahäbalipuram et le vieux quartier colonial de Pondichéry, puis le Cambodge, l’ancien quartier colonial de Phnom Penh et ses marchés, le musée du génocide de Tuol Steng et les temples khmers d’Angkor ; à Bali l’ancien temple de Besakhi et les bains royaux de Tirtaganga.

Puis, après une pause australienne le temps de découvrir Sydney, ils s’envoleront pour le Pérou pour poursuivre cette épopée passionnante entre Cuzco, les villages andins de la vallée sacrée et bien sûr l’incontournable Machu Picchu. Enfin, ultime étape, le Sénégal, pour poser une dernière fois les valises au cœur de petits villages africains, l’occasion de nombreux échanges mais aussi, de balades en pirogue sur les bolons du Saloum et d’excursions entre Joal, l’île aux coquillages de Fadiouth et l’île de Gorée.
 

Marelle indienne ©DR

 

Un grand voyage pour partager

 

Toutefois, toute la particularité du Grand Voyage reste bien sûr ce lien fondamental qu’il crée entre les voyageurs et les associations. A chaque étape, l’association partenaire d’ARVEL les accueille et leur fait découvrir son projet, ses actions, ses sites, puis d’autres acteurs sont également associés à la découverte des projets durables menés sur place.

Là aussi, difficile d’être exhaustif. En Inde du Sud, à Madras, ils pourront ainsi rencontrer l’association Speed Trust qui soutient socialement et économiquement les femmes, en particulier les veuves ou femmes abandonnées, en leur donnant les moyens de devenir autonomes. Au Cambodge, l’AFS (Association Française de Solidarité) parraine des familles et soutient l’éducation des jeunes des villages défavorisés. A Bali, au Pérou et au Sénégal, les associations partenaires (ANAK - Aldea Yanapay, Otra forma de vivir - Jangalekat) œuvrent également pour la scolarisation des jeunes défavorisés, en faveur de projets éducatifs intégrés à la vie des villages et à la transmission des savoirs.

En outre, pour favoriser les liens et approfondir les rencontres, ARVEL a prévu des excursions partagées où voyageurs et enfants ou associatifs partiront ensemble découvrir le patrimoine local, qu’il soit naturel ou culturel, façon de partager des moments forts avec les habitants qui auront quant à eux l’opportunité de découvrir des sites qu’ils ne connaissent pas.

 

L'eau sacrée du Cambodge ©DR

 

Un grand voyage pour réfléchir

 
Enfin, au-delà de l’aventure, de la découverte, des rencontres, ARVEL a souhaité faire de ce tour du monde un espace pour prendre de la hauteur et réfléchir de façon plus profonde au sens du voyage, à l’engagement, à nos pratiques touristiques, nos envies, notre appréhension des hôtes. Volontairement, les déplacements ont été limités, les hébergements réservés de taille humaine et intégrés aux villages.
 
En sus, au retour, un temps d’accompagnement est prévu. Parce qu’une telle expérience nous fait forcément évoluer, parce qu’il n’est peut être pas si simple de reprendre le cours de sa vie après une telle immersion qui pose forcément des questions sur le sens que l’on souhaite donner au temps qu’il nous reste. Des suites peuvent aussi s’envisager, pour pérenniser une action solidaire, suivre un enfant, une famille, entretenir des liens, partager aussi cette formidable expérience. Avec toujours à l’esprit la parabole du colibri, faire sa part, avec justesse, dans le  respect et l’enthousiasme pour notre fantastique planète.

 

Villages et villageois du Sénégal ©DR