Tourisme durable
« Le Grand Tour Méditerranée », une expédition inédite
« Le Grand Tour Méditerranée », une expédition inédite
24 Mars 2017 - Actualité / Initiatives / Préservation
Entre avril et septembre 2017, Cybelle Planète vous convie sur « Le Grand Tour Méditerranée », une expédition inédite visant à collecter des données scientifiques sur la faune du large. Des équipes d’écovolontaires encadrés par un écoguide se relaieront tout au long de ce périple, pour partager un temps ces six mois de navigation de rêve au large des côtes de Corse, Sardaigne, Sicile, Malte et Grèce. Avis aux amateurs de sensations marines, l’aventure est ouverte à tous et vous permettra de découvrir des rivages pittoresques tout en aidant à l’étude des cétacés et de la biodiversité !
Mission Cétacée avec Cybelle Planète ©Cybelle Planète
Larguez les amarres !
Qui n’a jamais rêvé de larguer les amarres pour prendre la mer vers des horizons sans fin ? Certes, cela frise un peu la carte postale mais il existe aussi des formules moins connues, qui allient la beauté de la découverte à un projet constructif et enrichissant. Ainsi, outre les magnifiques paysages qu’offrent les falaises de Corse et de Sardaigne (îles Lavezzi, Costa Smeralda, l’archipel de la Maddalena…), le programme de navigation vous permettra d’en sillonner les merveilles aux mois d’avril et septembre, soit loin de l’affluence estivale habituelle, et bien sûr, de recenser la faune et la biodiversité des grands larges.
Autre site emblématique, le Sanctuaire Pélagos, zone qui s’inscrit dans un programme de protection des mammifères marins. Avec près de 90 000 km², elle englobe la presqu’île de Giens, au sud de la Toscane jusqu’au nord de la Sardaigne, au cœur de superbes paysages où se croisent régulièrement 2 à 3 000 rorquals et 25 000 dauphins. En juin, c’est au cœur de la mer Adriatique que naviguera le voilier, avec pour port de départ Corfou, une île grecque boisée et montagneuse située en mer Ionienne. Elle est fréquentée par plusieurs espèces de cétacés comme le rorqual commun, le cachalot, et dauphins ; le phoque moine y est également signalé mais de manière très occasionnelle, et plusieurs plages sont connues comme sites de ponte de tortues marines. En outre, durant chaque mission, en fonction du programme et de la météo, le voilier pourra s’arrêter dans des criques sauvages ou des ports locaux. Des parenthèses enchantées à savourer !
Autre site emblématique, le Sanctuaire Pélagos, zone qui s’inscrit dans un programme de protection des mammifères marins. Avec près de 90 000 km², elle englobe la presqu’île de Giens, au sud de la Toscane jusqu’au nord de la Sardaigne, au cœur de superbes paysages où se croisent régulièrement 2 à 3 000 rorquals et 25 000 dauphins. En juin, c’est au cœur de la mer Adriatique que naviguera le voilier, avec pour port de départ Corfou, une île grecque boisée et montagneuse située en mer Ionienne. Elle est fréquentée par plusieurs espèces de cétacés comme le rorqual commun, le cachalot, et dauphins ; le phoque moine y est également signalé mais de manière très occasionnelle, et plusieurs plages sont connues comme sites de ponte de tortues marines. En outre, durant chaque mission, en fonction du programme et de la météo, le voilier pourra s’arrêter dans des criques sauvages ou des ports locaux. Des parenthèses enchantées à savourer !
Globicéphale ©Cybelle Planète
Le plaisir de la science participative
Si « Le Grand Tour Méditerranée » reste une aventure exceptionnelle, Cybelle Planète, sa conceptrice, organise des expéditions d’étude des cétacés et de la biodiversité en mer Méditerranée depuis 12 ans déjà. Sur son portail, plus d’une vingtaine de missions sont proposées, ainsi qu’un programme de sciences participatives, « Cybelle Méditerranée ». Pour « Le Grand Tour Méditerranée », les écovolontaires qui rejoindront l’expédition participeront au recensement des espèces marines et noteront leurs observations naturalistes grâce à l’œil averti d’un écoguide. Ces dernières seront ensuite ajoutées à une base de données librement partagées avec la communauté scientifique.
Parmi la faune marine susceptible d’être identifiée, on compte le grand dauphin, le cachalot, le rorqual commun, mais aussi des tortues marines, des diables de mer, requins et de nombreuses espèces de poissons… Certaines de ces espèces sont endémiques, comme le Diable de mer ou Mante de Méditerranée (Mobula mobular), en outre classé « en Danger » en Méditerranée par la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). D’autres mammifères marins, tels le phoque Moine de Méditerranée (Monachus monachus), très nombreux il y a deux siècles, ne se rencontrent plus qu’en de rares endroits, sur quelques îles turques et grecques. Sa population est estimée à moins de 600 individus et également classée « En Danger Critique d’Extinction » par la liste rouge de l’IUCN.
Parmi la faune marine susceptible d’être identifiée, on compte le grand dauphin, le cachalot, le rorqual commun, mais aussi des tortues marines, des diables de mer, requins et de nombreuses espèces de poissons… Certaines de ces espèces sont endémiques, comme le Diable de mer ou Mante de Méditerranée (Mobula mobular), en outre classé « en Danger » en Méditerranée par la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). D’autres mammifères marins, tels le phoque Moine de Méditerranée (Monachus monachus), très nombreux il y a deux siècles, ne se rencontrent plus qu’en de rares endroits, sur quelques îles turques et grecques. Sa population est estimée à moins de 600 individus et également classée « En Danger Critique d’Extinction » par la liste rouge de l’IUCN.
Carte du Grand Tour Méditerranée © Cybelle Planète
Prêt à partir ?
Quelques informations pratiques pour les lecteurs intéressés par cette aventure en mer qui combine donc découverte et écovolontariat. Concrètement, l’expédition se fera sur « L’Avocet of Ryme », un voilier de 14 mètres accompagné par un écoguide, 6 à 7 écovolontaires et un chef de bord. Aucune compétence particulière n’est requise pour participer, si ce n’est l’envie de vivre une expérience hors du commun tout en participant à la protection de la biodiversité marine. Evidemment, il faut être majeur, mais les mineurs sont acceptés à partir de 16 ans s’ils sont accompagnés de leurs parents. Les missions durent chacune dix à quinze jours, et des escales sont prévues pour les changements d’équipage et l’avitaillement du bateau. Elles sont aussi l’occasion de découvrir des villes portuaires telles que Calvi, Porto Vecchio, Cagliari, Palerme, Milazzo, La Valette, Lefkas, Corfou, ou Kalamata.
Sur son site internet, Cybelle Planète vous fournit les compléments d’informations nécessaires dont quelques astuces intéressantes tels les congés éco-solidaires, qui permettent aux entreprises en quête de politique de développement durable d’offrir à leurs salariés la possibilité de participer à une expédition d’éco-volontariat pendant leurs congés. Et si vous êtes tenté par cette expérience, dépêchez-vous – il reste encore quelques places…
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