Greenpeace veut créer une immense réserve sous-marine en Antarctique

Cette mer se situe entre l’extrême sud de l’Amérique latine et le continent antarctique, englobant une zone gigantesque d’environ 3 millions de kilomètres carrés - l’équivalent de 5 fois la taille de l’Allemagne - et abrite environ 14 000 espèces animales, une biodiversité comparable à celle des récifs sous-marins.
 

La proposition, qui a été soumise par l’Union Européenne et soutenue par le gouvernement allemand, sera examinée en octobre 2018 par les gouvernements en charge de l’environnement des zones marines en Antarctique.

« Pour être en mesure d’éviter les effets les plus graves du changement climatique et de protéger la biodiversité, nous devons préserver plus du tiers de nos océans et l’Antarctique est un fantastique point de départ »,  explique Alex Rogers, Professeur en Biologie de l’Environnement à l’Université d’Oxford.


« Les menaces sur le continent antarctique sont de plus en plus présentes, telles que le changement climatique et la pollution, y compris celle provoquée par les déchets plastiques et la pêche. Créer de vastes réserves marines peut permettre à ces écosystèmes de rester dans un état intact au niveau biodiversité. De plus, nous venons à peine de réaliser l’importance des écosystèmes antarctiques pour séquestrer le dioxyde de carbone. Les gouvernements disposent de peu de temps pour travailler main dans la main afin de protéger les océans. Donc c’est maintenant qu’il faut agir. »

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