Entre paysages magnifiques, parcs nationaux, patrimoine architectural se mariant parfaitement aux décors bucoliques et rencontre avec une culture et une population rayonnante, on revient enchanté de Macédoine !
Par Jérôme Bourgine
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Les quelques heures consacrées à la découverte de la capitale de l’antique royaume de Macédoine suffisent pour réaliser que l’on se trouve ici au croisement même de l’Orient et de l’Occident. Entre églises et mosquées, vieux ponts de pierre, ruelles tortueuses et antiques bâtisses, chaque pas raconte l’histoire si riche et combien mouvementée de ce petit pays dont on tombe amoureux d’office en s’enivrant des innombrables étals du Bit Pazar, son épique et immense bazar.
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Bitola : 2500 ans plus tôt...
Bâtie sur la rivière Dragor, la troisième ville du pays est certes très agréable à parcourir avec son architecture austro-hongroise typique, ses maisons basses, son vieux bazar et sa superbe mosquée Jeni, mais c’est avant tout pour les vestiges de l’antique cité d’Heraclea Lyncestis, bâtie par Philippe II de Macédoine, père d’Alexandre le Grand, que Bitola est réputée, notamment pour sa saisissante mosaïque animalière...
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Mavrovo et les parcs nationaux...
La Macédoine compte trois parcs nationaux idéaux pour randonner à pied ou à vélo. Celui de Galicica mariant forêts, lacs et petits monts, celui du Pelister, plus rocheux, aux mille cours d’eau et à la faune très riche et enfin, le plus connu, Mavrovo qui réunit tous les attraits naturels locaux : gorges, lacs, sommets, cascades, faune, flore et vues sublimes par poignées dont celle d’un étonnant monastère abandonné immergé dans un lac artificiel...
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« Ô lac !... »
C’est d’ailleurs au pied du parc national de Galicica que s’étend le plus vieux lac d’Europe, celui d’Ohrid, au bord duquel s’édifia au IXème siècle un important centre religieux chrétien dont subsiste encore le remarquable monastère de Sveti Naum, à l’architecture typiquement byzantine. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Ohrid, la « Jérusalem des Balkans », charme par les reflets historiques et esthétiques multiples qu’offre ses nombreux vestiges : forteresse, vieille ville, maisons byzantines, marché, ruines antiques... tout est là.
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Galicnik l’authentique
Galicnik est un trésor qui se mérite. Situé dans une région sauvage et pastorale proche du parc de Mavrovo, le village ne se laisse gagner qu’au terme d’une marche de 4 km sur un petit sentier de montagne dévoilant peu à peu une vue aussi spectaculaire que sublime sur la vallée de la Radika. Peuplé d’une demi-douzaine d’habitants seulement l’hiver, Galicnik revit l’été depuis quelques années au rythme d’un écotourisme paisible voué à la découverte de la vie des anciens éleveurs Mijaks, experts en peinture d’icône, tissage et fabrication de fromages...
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Tétovo et sa mosquée polychrome
Capitale de l’artisanat du bois située à une quarantaine de kilomètres de Skopje, Tétovo a été rendue célèbre par sa mosquée de bois peint. Un chef d’œuvre construit par les Turcs au XVème siècle dont la visite va de pair avec celle du superbe monastère soufi voisin d’Arabati Baba Tekke, également bâti en bois. Sachant qu’avant de reprendre la route, un arrêt-souvenirs s’impose dans le vaste marché couvert de la ville ainsi qu’un saut à la forteresse de Balltepe d’où la vue d’ensemble est remarquable.
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Le monastère de Sveti Naum...
Bâti en montagne sur l’emplacement d’un ancien temple voué à Artémis et Apollon, le monastère de Treskavets est le plus célèbre et le plus visité du pays avec celui de Sveti Naum. Pas de panique néanmoins à la vue des innombrables véhicules garés sur les parkings alentours : la plupart appartiennent aux amateurs d’escalade et de parapente venus exercer leur art subtil dans le chaos rocheux voisin, un spot parmi les plus réputés du pays. Car une fois passée la superbe porte de bois sculpté de l’entrée, vous plongerez dans le monde du silence et de la beauté !
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Les gorges de Matka
Longue gorge remplie par les eaux turquoise d’un lac artificiel, le site de Matka prend tout son charme en début et fin de journée. Le mieux pour jouir en paix de l’extraordinaire beauté de l’endroit consistant à grimper de bonne heure sur l’un des petits bateaux conduisant jusqu’à la grotte Vrelo. Entre forêts plongeant jusque dans l’eau, vols du célèbre papillon des Balkans et découverte, toujours en bateau, des concrétions souterraines de la très longue caverne, on fait des provisions d’images pour des années… surtout associé à la visite du ravissant monastère local Saint André.