Le voyage prend un petit air d’expédition lorsque, sur la place d’armes du village de San Bartolo, les bagages s’entassent sur les flancs complaisants de cinq mulets. C’est le grand départ ! Sur la route, on croise pêle-mêle des paysans aux mains calleuses, des cavaliers efflanqués au regard en lame de couteau, des ânes surexcités qui, à la vue de nos mules, braient à s’en décrocher la mâchoire...